P2 - RUPTURE des NEGOCIATIONS.

La Sénatrice n'avait eu, elle même, que peu de précisions sur le rôle exact de cet homme dans l'affaire. Elle savait que grâce à l'effet de surprise et l'expression de panique que cela avait provoqué chez le contrebandier, elle parviendrait rapidement à ses fins avec lui. Elle remercia l'officier Républicain et dit :

Je crois que je vais m'en charger moi même lieutenant, voyons donc...

Elle se tourna donc vers le prisonnier et commença l'interrogatoire :

Contrebandier, vous vous trouvez actuellement sur la planète-ville, capitale de la République Galactique et lieu de siège du Sénat Galactique, je suis la Sénatrice Egéria Palpatine, dirigeante de la mission qui vous a capturé et leader du mouvement alter-Républicain. Vous avez le statut de prisonnier A tant que vous êtes dans la structure de ce vaisseau et par cela, vous n'avez aucun droit galactique ici. Cependant, je vais me montrer clémente à votre égard et vous laisser au moins une chance de me dire ce que vous savez avant de laisser l'officier que vous voyez ici se charger de vous...

Elle désigna le lieutenant de la main et tourna la tête en sa direction en lui adressant un clin d'oeil : tout ce qu'elle venait de dire était évidemment faux et elle ne souhaitait pas qu'il la reprenne en cela. Cette technique faisait partie de son plan d'approche. Elle continua donc, se retournant vers le contrebandier :

J'espère donc que vous coopériez avec nous... Alors premièrement, j'aimerais savoir quel est votre rôle réel dans l'affaire d'importance majeure qui nous intéresse. N'essayez pas de me mentir, je vous le conseille : je ne laisserai passer aucune expression trahissante de votre part durant votre réponse et de cela peut dépendre votre sort dans la suite des événements...

Le contrebandier n'avait probablement pas compris grand chose au discours de la sénatrice, mais il se doutait bien que la raison pour laquelle il avait été interrogé précédemment était encore d'actualité, il se contenta de répondre d'une voix légèrement hésitante, comme s'il craignait d'être entendu par trop de personnes :

"Euh...madame, je me suis contenté de transporter les explosifs de Dantooine jusqu'à l'astroport... ils m'ont été fournit sur place par l'intermédiaire habituel du réseau de contrebande. Je ne sais comment, celà c'est déroulé en amont, je devais simplement embarquer douze caisses d'épices. Mais j'avais été prévenu qu'il s'agissait d'explosif, pour les besoins de stockage, vous comprenez ? J'ai ensuite modifier les enregistrements des caisses pour qu'elles correspondent à des pièces de droïdes... j'avais ces enregistrements qui étaient normalement en règle. J'ai donc débarqué ces colis sur Coruscant sans encombre, tout était en règle, il n'y a pas eut de contrôle réel, simplement une vérification des pièces enregistrées. Les droïdes du client sont venus récupérer la cargaison dès mon arrivée... ils m'ont payés en liquide et s'en sont allés... Mais je vous jure que ne savais pas ce qu'ils avaient l'intention d'en faire des explosifs... je ne sais rien d'autre Madame..."

L'individu n'avait pas osé mentir durant toute son explication, mais son ton était devenu implorant sur la fin, il avait peur de quelque chose ou de quelqu'un sur Coruscant, et ce quelque chose semblait pour lui plus dangereux que le fait d'être accusé de complicité dans le plus terrible attentat qu'ait connu la République depuis des siècles.

Egéria commençait réellement à se poser des questions sur cet homme... il n'avait pas l'air de lui avoir mentit mais elle doutait que cela soit du à son simple charisme ou sa sévérité de ton. Elle le regarda donc dans les yeux et dit :

Bien, vous êtes plus coopératif que je ne l'aurais immaginé... les gens de votre espèce ne sont habituellement pas aussi inclinés à donner autant d'informations d'un coup.

Elle avait légèrement perdu son calme lorsque le bandit avait tenté de se justifier :

Vous fraudez en convoyant des explosifs sur la planète-ville et vous oser tenter de vous justifier en invoquant votre ignorance quant à l'utilisation qui allait en être faite ?! J'espère pour vous que votre colaboration durera encore suffisemment de temps pour que vous nous donniez le nom de cet individu ainsi que l'endroit où nous pourrions le trouver... cet intermédiaire habituel serait intéressant à interroger et peut être vous rendrait-il une fière chandelle en étant aussi collaboratif que vous car une fois nos informations trouvées, nous pourrions aviser quant à votre peine...

Puis elle approcha de lui et continua, avec un ton volontairement emplis d'un certain sadisme :

De plus, je peux me tromper mais vous n'avez pas l'air de quelqu'un de désireux de rester longtemps sur cette planète hors vous savez... les vaisseaux à louer se font rares et les formalités de vente peuvent prendre des jours... vous devrez donc patienter seul, une fois votre libération effectuée, sur cette planète et, avec la nouvelle de notre arrivée, celle de la votre a certainement due être dévoilée... Votre séjour ici ne risque pas d'être très agréable... Sauf si quelqu'un d'assez influent pour cela vous accorde un programme rigoureux de protection des témoins...

Son sourire grandit et elle attendait la réponse de son interlocuteur avec une certaine impatience triomphante...

L'homme était au bord des larmes, sur le point de craquer, Egeria perçue la terreur dans les yeux de l'individu, elle constata avec stupeur qu'elle semblait bien être en même temps la source de cette peur viscérale tout en étant sa planche de salut. Le contrebandier poursuivit sur un ton mal aisé, entrecoupé de reniflements :

"J'ai entendu parlez de vous sur Dantooine... Madame, je suis conscient de votre influence... et c'est la raison de ma collaboration... vous avez ma vie entre vos mains... je ne sais qui est le commanditaire final des explosifs... mais je connais tout comme vous, celui qui a servi d'intermédiaire... Jabba Desilijic Tiure... laissez moi la vie sauve Madame, et je vous assure que je ne travaillerai jamais plus pour vos concurrents... je vous en supplie Madame..."

Le contrebandier venait d'éclater en sanglot, tentant presque de s'accrocher aux jambes de la Sénatrice, si le lieutenant n'était intervenu. Ce dernier regarda la Sénatrice avec un haussement de sourcil, il ne comprenait visiblement pas grand chose au dire du prisonnier.

** Ariaka... tu ne sais pas dans quelle position tu me place aujourd'hui... il ne faut pas être très lucide pour comprendre que c'est de toi, plus que de moi que ce pauvre hère à peur... Je vais devoir avoir de nouveau recours à une méthode peu recommandable dont je tente de me débarrasser depuis mon arrivée ici. Ou peut être que non... **

Egéria fit mine de n'avoir rien pensé de ce qu'elle venait d'entevoir dans son esprit et répondit, l'air étonné :

Mes concurrents ? Vous devez faire erreur car pour avoir des concurrents dans ce milieu, il faut y évoluer et ce n'est pas vraiment mon genre...

Elle sourit, de sorte à continuer de faire impression sur le contrebandier et poursuivit :

Jabba... il est vrai que cela ne m'étonne pas. Vous entendez lieutenant ? Vous savez tout ce dont vous avez besoin il me semble... allez demander l'autorisation de mission au Chambellan je vous prie, nous ne devons pas attendre. Mon équipage fera l'escorte de cet homme jusqu'aux prisons galactiques.

Elle se tourna vers le prisonnier une nouvelle fois et continua :

Nous allons attendre un peu ici avant de partir, je donnerai au Chambellan les informations complémentaires après m'être plainte de ses méthodes...

ian avait depuis tres longtemps pas ouvert la bouche, il pouvait paraitre froid, vu de l'exterieur, mais son cerveau bouillonnait, jamais il n'avit vu d'holocron, siths ou non, bien entendus padmé lui en avait parler mais jamais il n'aurait cru que ça existait reelement, il avait passé le voyage du retour a tout se rememoré, et arriver sur coruscant, il s'etait encore tut, inlassablement, ecoutant ete regardant ce qui ce passait autour de lui.
il regardait la senatrice egeria palpatine, discuter avec ce prisionnié A comme elle l'appellé, esseyant de le juger, ...

Le lieutenant bien conscient qu'il n'avait aucun moyen de procéder différemment vis à vis d'un ordre direct s'empressa de répondre :

"A vos ordres, Madame la Sénatrice, nous allons de ce pas faire part de cette information au Chambellan, et mettre en oeuvre la mise en place d'une nouvelle mission diplomatique. Si votre équipage veut escorter le prisonnier, vous pouvez directement le remettre auprès du Quartier Général de la Garde Républicaine. Madame la Sénatrice, Commandant, messieurs, dames."

Le lieutenant sortit aussitôt de la "Gloire d'Alderaan" prenant la direction du Quartier du Sénat.

Le pilote était resté distant lors de l'arrivée de Coruscant. Après tout, il n'était que commandant et non militaire, il n'avait donc rien à voir avec ce qui se passait. Néamoins, il avait promis à Jolee de garder un yeux sur ses protégées jusqu'a son éventuel retour. Il l'immaginait se cachant dans de sombres ruines Jedi ou Sith, observant dans l'ombre les évènements sur de lointaines planètes... Une fois sous les verrous, la mission serait terminée... et il serait libre. Son coeur se serra lorsqu'il eut la pensée désagréable d'être séparé de l'astronef "Gloire d'Alderaan"... Il s'était tant familiarisé avec. C'était son bijou de technologie et il en était fier d'en avoir été, ne serai-ce que durant une courte période, son capitaine. Il jeta un dernier regard mélancolique sur le vaisseau *J'en aurai un!* et s'avanca devant la Sénatrice. S'il n'acceptait pas ses idées, il acceptait au moins la femme qu'elle était, une prodigieuse oratrice.

"Pouvons nous l'amener Madame?" demanda t'il

Egéria, qui n'avait pas pensé à l'arrivé des autres protagonistes dans la pièce qui servait de prison au contrebandier, pensa qu'elle irait lui rendre visite plus tard pour arriver à ses fins. Pour le moment, elle allait prendre un peu de repos dans sa villa avant de rendre compte des évènements au Chambellan et de passer une visite de courtoisie à son amie Ariaka. Elle en profiterait pour lui demander quelques détails suplémentaires sur "l'Echange" et ses fins. Ensuite, elle se rendrait au Sénat Galactique afin de reprendre des activités plus habituelles et être prête à corriger le Chambellan s'il s'avérait que ce soit lui qui y dresse le compte rendu de sa mission. Peu soucieux du protocole comme il l'était, cela ne l'aurait pas étonné. La Sénatrice répondit alors à Jadden :

Eh bien... je pense que oui si vous le souhaitez. En tous cas, je vous remercie sincèrement de ce que vous avez fait dans cette affaire et puis vous assurer que je ne serai pas ingrate en temps voulu. En ce qui me concerne, je vais de ce pas prendre un peu de repos avant de rendre mon compte rendu demain et de prendre en charge mes affaires au Sénat Galactique.

Elle sortit en saluant ses coéquipiers et pris le chemin de la villa Palpatine après être entré dans un véhicule de service conduit par son chauffeur habituel.

Destination : Ville Haute/ Villa Palpatine

"Je vous remercie Madame, je n'ais fait que mon devoir...indiqu'a t'il en s'inclinant Un peu de repos nous feras le plus grand bien, il me semble. Bonne soirée a vous, Sénatrice."

Il se retourna vers le contrebandier, qu'il empoigna par le col et mena vers la navette dont on l'avait assigné, menant tout droit à la Prison Galactique de Coruscant sans passer par la case Départ, ni recevoir 20.000 Crédits. Il murmura, avec un sourrire, plus pour lui même que pour le prisonnier :

"Règle numéro 1 de la contrebande, mon coco : Ne jamais, au grand jamais, se faire prendre..."

Jadden pensait déjà revoir le night-club de Coruscant, le Barbare, ou rester dans les secteurs supérieurs, flânant sur les Promenades... Il verait bien... Il ne put s'empecher de lever un oeil sur le ciel rougeatre, la nuit tombait et les étoiles reviendrais... Il soupira, nostalgique de l'espace... Il contempla un instant les astres, le temps que le prisonnier "s'installe" en compagnie des soldats et monta a leur suite...

[DESTINATION : Le Sénat/QG de la Garde Républicaine (Prison Galactique de Coruscant]

padmé descendit et prit ian par la main,

"direction la maison..."

et ils partirent

[direction: appartement de padmé]